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| | Passages qui vous ont marqué | |
| | Auteur | Message |
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Azalyah Future Gueusiante toulousaine
Nombre de messages : 164 Age : 34 Localisation : Toulouse Humeur : No comment... Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Passages qui vous ont marqué Lun 5 Mai - 22:25 | |
| Bon, ben comme l'indique le titre, ce sujet est consacré aux passages des livres qui vous ont marqué... | |
| | | Laumie
Nombre de messages : 7309 Age : 39 Localisation : Aquitaine Humeur : Optimiste ^^ Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Lun 5 Mai - 22:41 | |
| Hermione à Ron dans le tome 4 si je me souviens bien : "Tu as la capacité émotionnelle d'une petite cuillère" XPDR | |
| | | Dram
Nombre de messages : 192 Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Mar 6 Mai - 13:51 | |
| Bah moi c'est une scène plutôt horrible... Je spoile Dans le Roman "Jessie" de S. King - Spoiler:
Elle est attachée au lit avec des menottes, et alors qu'elle s'est servie de son sang (en se coupant un peu les poignets) comme lubrifient, elle essais de retirer ses mains, mais la peau se retourne comme un gants.. enfin voilà c'est décrit d'une telle manière que c'est horrible!!
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| | | Suiteka Blue Kitty
Nombre de messages : 2045 Age : 35 Localisation : Quelque part~ .cag Humeur : Disons bûcheuse... Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Mar 6 Mai - 15:24 | |
| - Dram a écrit:
- Bah moi c'est une scène plutôt horrible... Je spoile
Dans le Roman "Jessie" de S. King
- Spoiler:
Elle est attachée au lit avec des menottes, et alors qu'elle s'est servie de son sang (en se coupant un peu les poignets) comme lubrifient, elle essais de retirer ses mains, mais la peau se retourne comme un gants.. enfin voilà c'est décrit d'une telle manière que c'est horrible!!
Pas mal le passage | |
| | | Libs
Nombre de messages : 244 Age : 33 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 30/04/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Mer 7 Mai - 18:29 | |
| « Tu te souviens des vieux dessins animés du Coyote, dit-il, quand le Coyote se précipitait d'une falaise et qu'il continuait à courir jusqu'au moment où il baissait les yeux et réalisait qu'il cavalait dans le vide? - Ouais. - Eh bien, je me suis toujours demandé ce qui lui serait arrivé s'il n'avait pas regardé en bas. Est-ce que l'air serait resté solide sous ses pieds jusqu'à ce qu'il ait atteint l'autre bord du précipice? Je pense que oui, et je pense qu'on est tous comme ça. On s'élance pour traverser le canyon, le regard fixé droit devant soi vers les choses vraiment importantes, mais quelque chose, la peur ou un sentiment d'insécurité, nous fait regarder en bas. Alors on s'aperçoit qu'on marche sur du vide, on panique, on fait demi-tour et on pédale à toute vitesse pour retrouver la terre ferme. Mais si on baissait pas les yeux, on arriverait sans problème de l'autre coté. Là où sont les choses vraiment importantes. - Je comprends ce que tu veux dire. Mais Carly et moi, ça remonte à trop longtemps. Les gens changent. - Les choses vraiment importantes ne changent pas, dit Wayne en prenant son joint par l'autre bout et plaçant l'extrémité rougeoyante à l'intérieure de sa bouche en un geste expert, selon la technique dite du ver luisant, comme on l'appelait autrefois. C'est juste que la distance qui t'en sépare s'accroît de plus en plus. De toute évidence, il y a encore quelque chose entre vous deux. - C'est ce qu'elle t'a dit? - Je lis peut être un peu trop entre les lignes, admet-il, jetant son joint dans son cendrier. Mais bon sang, Joe... qu'est ce que t'as à perdre? Rappelles-toi ce qui arrive au Coyote quand il reste au bord de la falaise. - Quoi donc? - Il se prend un putain de piano sur la gueule. »
[ Le livre de Joe, Jonathan Tropper ]
Ce passage est vraiment magnifique. Le livre entier aussi d'ailleurs <3 | |
| | | Zillah
Nombre de messages : 751 Age : 34 Localisation : A côté des vaches Humeur : La pêche Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Lun 12 Mai - 21:37 | |
| Alors, quelques passages de Hell de Lolita Pill.
"Trop vécu trop jeune, et trop seule. Je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi. Je ne comprend pas. Je n'ai besoin de personne. On cherche l'amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber de haut que de ne jamais s'élever ? Tu fais de ta vie un calvaire. Des visages implorants, la solitude, des mains sales, un bébé qui pleure, la nuit, le néant... Le néant est une question de point de vue... Des bras m'enserrent et annihilent ma détresse, je sens une caresse dans mes cheveux, sur mes yeux qui me brûlent, sur mes joues innondées, sur mes lèvres avides. Je ne sais plus pourquoi je pleurais. Je ne pleure plus. Plus vraiment ? Ca coule toujours mais c'est parce que je ne peux pas l'arrêter. Je suis si bien. L'espoir renaît du fond du gouffre. Ré-illusionée."
"On vit...comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à la réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soir on y parvient, et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle... On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tentede jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l'accident, on prend trop de coke, on frôle l'overdose." | |
| | | Brocken
Nombre de messages : 991 Age : 29 Localisation : Try To Remember Humeur : Pensif... (Oui j'ai un cerveau comme tout le monde > Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Mer 14 Mai - 11:40 | |
| - Zillah a écrit:
- Alors, quelques passages de Hell de Lolita Pill.
"Trop vécu trop jeune, et trop seule. Je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi. Je ne comprend pas. Je n'ai besoin de personne. On cherche l'amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber de haut que de ne jamais s'élever ? Tu fais de ta vie un calvaire. Des visages implorants, la solitude, des mains sales, un bébé qui pleure, la nuit, le néant... Le néant est une question de point de vue... Des bras m'enserrent et annihilent ma détresse, je sens une caresse dans mes cheveux, sur mes yeux qui me brûlent, sur mes joues innondées, sur mes lèvres avides. Je ne sais plus pourquoi je pleurais. Je ne pleure plus. Plus vraiment ? Ca coule toujours mais c'est parce que je ne peux pas l'arrêter. Je suis si bien. L'espoir renaît du fond du gouffre. Ré-illusionée."
"On vit...comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à la réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soir on y parvient, et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle... On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tentede jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l'accident, on prend trop de coke, on frôle l'overdose." il a raison l'auteur^^ | |
| | | Azalyah Future Gueusiante toulousaine
Nombre de messages : 164 Age : 34 Localisation : Toulouse Humeur : No comment... Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Dim 9 Nov - 4:52 | |
| J'ai trouvé cette phrase d'une telle profondeur...ou pas : "La vie, c'est tellement...enfin bref." (l'auteur se moque de ce que le commun appelle "une pouf") 4 filles et 1 jean, Ann Brashares. | |
| | | Laumie
Nombre de messages : 7309 Age : 39 Localisation : Aquitaine Humeur : Optimiste ^^ Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Dim 9 Nov - 17:04 | |
| Ah je crois que je l'avais lu ce bouquin là ... | |
| | | Azalyah Future Gueusiante toulousaine
Nombre de messages : 164 Age : 34 Localisation : Toulouse Humeur : No comment... Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Ven 14 Nov - 19:19 | |
| Passage du livre La Louve Blanche de Theresa Révay : "Ils s'inventaient des respirations, alors que leurs souffles et leurs salives se mêlaient. Ils prenaient leur temps, alors que le temps n'existait plus. De leurs peaux humides et moirées s'élevaient des parfums inédits, puissants, musqués, des senteurs qui parlaient du désir de se fondre l'un dans l'autre, de pénétrer et de recevoir. Leur quête ne connaissait ni honte ni pudeur, leurs mouvements se révélaient souples et harmonieux alors que montait une ferveur grandissante, un appétit rebelle, et venait la violence d'une morsure, des ongles qui griffaient une épaule, laissant sur l'épiderme des marbrures rouges, car il n'y a rien d'anodin à se donner ainsi l'un à l'autre. Au fur et à mesure que la fièvre s'emparait d'eux, que la sueur coulait sur leur flancs, ils devinaient confusément qu'ils étaient en train de se marquer à jamais, que chaque geste, chaque baiser, chaque blessure les attachait l'un à l'autre de manière inéluctable, et comme il était trop tard pour reculer, ils se laissaient porter, et il y avait là du courage aussi, tandis que leur désir se transformait par une étrange alchimie de tendresse, d'écoute et d'ardeur." | |
| | | Laumie
Nombre de messages : 7309 Age : 39 Localisation : Aquitaine Humeur : Optimiste ^^ Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué Sam 15 Nov - 12:08 | |
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| Sujet: Re: Passages qui vous ont marqué | |
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